YODELICE Le Touche à tout

YODELICE
Le Touche à tout


Nous sommes allés rencontrer Yodelice qui sera à La Sirène, à La Rochelle, le 16 Janvier prochain, avec son nouvel album « What’s the cure ? ». Et le concert affiche complet depuis des mois !

Vous êtes un véritable touche à tout, chanteur, compositeur en passant par réalisateur, acteur et producteur, rien ne vous arrête !  Vous n’aimez pas l’ennui, n’est-ce pas ?  

Je n’aime pas la routine… je n’aime pas les recettes, les méthodes de travail. J’adore me mettre en danger et explorer de nouvelles choses et méthodes de créations. 

Yodelice est votre nom de scène, pourquoi ce nom ? 

Je l’ai trouvé il y a un peu plus de 15 ans… J’avais créé un MySpace à l’époque pour répertorier mes chansons. J’ai écrit ces chansons dans une maison en Espagne qui s’appelait « La Casa Yodelice » qui est une maison familiale. Yodelice, c’est l’anagramme de 3 prénoms de femmes : Yolande, Adèle et Alice qui sont des ancêtres de ma famille. Ce nom qui devait être provisoire est resté puisqu’il était extrêmement personnel, me parlait et ne ressemblait à rien d’autre. 

Comment définiriez-vous ce 5ème album ? 

C’est un disque que j’ai fait dans un lâcher prise absolu. C’est la première fois que j’utilise à ce point-là des boîtes à rythme et des synthétiseurs. C’est un album que j’ai fait un peu tout seul en utilisant des technologies de différentes époques et en branchant ma guitare électrique comme je l’ai toujours fait. Ça donne une couleur un peu hybride. C’est un album beaucoup plus fun pour moi que les autres. 

Pourquoi avoir voulu lâcher prise à ce moment-là ?   

Au-delà du lâcher prise, pour moi, faire un énième album guitare/voix, j’y perd ma quête artistique. J’avais envie de nouvelles sonorités, de me mettre en danger différemment et d’avoir un processus de création différent des autres disques. 

Ressentez-vous une certaine pression à le dévoiler ?   

Non pas du tout. Je pars toujours du principe que l’artiste est le premier public de l’artiste. Il faut toujours être heureux avec ce que l’on fait. Je suis épanoui et c’est le principal. 

Pourquoi avoir choisi ce titre « What’s the cure » pour l’album ?  

C’est une chanson qui est dans l’album, qui parle de l’époque, des réseaux sociaux, de la manière dont notre cerveau est fait… J’ai un rapport très bizarre au smartphone et à la technologie. À la fois je l’aime et à la fois je la déteste…Parfois j’ai envie de me passer de mon téléphone pour X temps mais c’est impossible…on est prisonnier d’une course vers la technologie. C’est plus un constat de l’époque.

Vous êtes nostalgique peut-être du temps d’avant ?   

Plus jeune j’étais beaucoup dans la nostalgie et dans la mélancolie. En vieillissant un peu moins…je vis le moment présent.


« Ce que j’aime dans mon parcours c’est qu’il est atypique. J’en suis fier » 

Quelle place accordez-vous à la musique dans votre quotidien ?  

La musique m’obsède. Même quand je n’en fais pas pour moi, j’en fais pour d’autres. Je suis toujours en quête de musique. Ce qui est fantastique, c’est qu’il n’y a jamais de limites, il y a toujours des choses à apprendre, à découvrir… 

Quel regard portez-vous sur votre carrière ? 

Je m’estime déjà extrêmement chanceux d’avoir eu très tôt une passion qu’est la musique et que des gens m’aient fait assez confiance pour en faire un métier et pouvoir en vivre. Je m’estime privilégié. Ce que j’aime dans mon parcours, c’est qu’il est atypique. J’en suis fier.  

Trois mots pour décrire votre nouvel album ?  

Wow… (rires) Tranchant, rock et acide. 

CRÉDITS :  

Interview @CoralieLedoux

Crédit photos : DR

@yodelice

Album : What’s the cure

16/01/2025 @lasirene17 – La Rochelle COMPLET