Lors d’un entretien réalisé en marge du festival acoustique “Notes à la Mothe”, organisé par l’auteur-compositeur-interprète Marcel Kanche, qui s’est déroulé à la Mothe-Saint-Héray (79) en septembre dernier, nous avons eu le plaisir de discuter avec la chanteuse Anna Chedid, plus connue sous le nom de scène Nach. Cette dernière, en pleine promotion de son nouvel album « Peau Neuve », nous a livré ses impressions sur ses inspirations. Son père, Louis Chedid sera également en concert près de chez nous, le 12 avril 2025 à Fontenay-le-Comte (Espace culturel René Cassin) .

Connaissiez-vous le festival avant ?

Non c’est la toute première fois que je viens. J’ai été contactée par son fondateur, Marcel Kanche que je connais depuis des années et qui m’a proposé de venir jouer. Je suis particulièrement attachée à la région, j’y ai souvent joué en tournée et je vais en Vendée depuis que je suis petite fille. C’est une région que j’aime beaucoup, que je trouve très douce.

Vous avez sorti un album il y a dix mois qui s’intitule Peau Neuve, de quoi parle-t-il ?

Peau Neuve parle de renaissance, de faire peau neuve. Cet album intervient à un moment où il y a eu beaucoup de changements dans ma vie personnelle et professionnelle. C’est une épopée qui parle de transmutation, de mue, de comment alchimiser, transformer le plomb en or, comment transformer les expériences en quelque chose de fédérateur et de lumineux.

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour cet album en particulier ?

Ça a été ma vie. Quand on écoute l’album, on se laisse porter. C’est vraiment un voyage. Je préfère que les gens écoutent mon disque plutôt que de philosopher dessus. Ça parle de renaissance et tout est expliqué dans l’album. On peut tout comprendre et tout déceler dans l’album. On assiste à la traversée et la mue de quelqu’un. C’est vraiment ça l’idée.

On le voit notamment avec le titre Peau Neuve, pour lequel vous avez tourné un clip photographique dans le désert, où l’on vous voit évoluer dans le sable. Comment avez-vous eu cette idée ?

J’avais vraiment envie qu’on ait cette idée de sortir de terre, de renaître, et je trouvais ça hyper beau de montrer le fait de sortir vraiment de terre, l’enterrement est quand même quelque part le synonyme de la mort, et en même temps comme une fleur qui sort, qui renaît de ses cendres encore plus forte. J’ai trouvé intéressant de me dire que, dans le désert, derrière le fait de m’enterrer et de sortir telle une espèce de plante qui renaît, il y a toute une symbolique avec la traversée du désert et dans le même temps, le fait que la vie revienne.

Avez-vous d’autres concerts prévus dans la région ?

Oui très certainement. Je suis en tournée depuis un an. J’ai fait une quarantaine de dates et il me reste encore une cinquantaine de dates encore pendant un an donc il est très probable que je joue encore par ici. J’ai joué cet été aux Francofolies de la Rochelle, à Saintes au Festival Transe Atlantique aussi donc je connais bien le coin depuis le temps.

Vous disiez au début de cet entretien que vous veniez souvent en Vendée pendant votre enfance. Votre père, Louis Chedid, va y jouer en avril prochain aussi. C’est une région que vous appréciez particulièrement dans la famille ?

 Comme je vous disais, nous les enfants, on vient en Vendée depuis qu’on est petits, donc oui, il y a quelque chose d’assez particulier. Mon père lui ne vient pas trop dans ce coin là, mais je suis sûre qu’il aime bien aussi, il faudra lui poser la question quand il viendra (rires) !

CRÉDITS :

Interview @elisahumann

Photos : DR 

@nachmusicofficiel